Sept locataires dont des professionnels de santé ont rejoint la pépinière
d’entreprises Burovert
La Ville a vendu environ 1.200 mde
terrain à la SCI Burovert, qui a construit un bâtiment neuf en extension d’une
grange. Celle-ci est encore en cours de réhabilitation. Une vingtaine de locaux
seront disponibles à terme. - MAROIS Melanie
La pépinière d’entreprises Burovert est encore en travaux, rue de Lyon,
mais elle a déjà accueilli ses sept premiers locataires, essentiellement dans
le secteur médico-social.
«L'activité commence réellement maintenant », constate Laurent
Trassoudaine, gérant de la SCI Burovert, qui a construit des bureaux au 62, rue
de Lyon, afin de les louer à des professionnels. Le bâtiment neuf accueille ses
premiers locataires. Sept sont en activité, sur huit bureaux disponibles.
L'ancienne grange est en cours de réhabilitation.
Une
vingtaine de locaux
à terme
« À l'arrivée, il y aura 750 à 800 m ² et une vingtaine de locaux, estime
le gérant. J'ai cinq ou six demandes en suspens. Il n'y a pas de locaux neufs,
aux normes, à Avallon. Il y a des envies de s'installer, des besoins. On était
face à une crise en matière de locaux disponibles, notamment dans le secteur
médico-social. »
Un médecin,
une nutritionniste, une psychothérapeute, le Comité de protection de l'enfance
de l'Yonne (CPEY)… Seul un commerçant en vin n'appartient pas à ce secteur
d'activités. « Ce n'était pas le projet initial, je pensais louer à des
sociétés liées aux nouvelles technologies, rappelle Laurent Trassoudaine ( L'YR du 22 novembre 2014). Mais il y avait un besoin,
il fallait y répondre. Je pense que les prochains locaux, réhabilités, pourront
accueillir les activités envisagées au départ. »
Ce changement de contour oblige l'entrepreneur à redimensionner le projet.
« On ne pensait pas accueillir autant de public, par exemple. La présence d'un
médecin implique beaucoup de visiteurs, beaucoup de monde au même moment. La
Ville va me céder 500 m ² de terrain, pour agrandir le parking. Il y aura
quarante places supplémentaires, j'espère dès fin octobre, début novembre »,
décrit-il.
« Ce parking
est un plus pour nos activités, estime Emmanuel Gibert, gérant de
Délicieusement Vin. C'est aussi un projet réaliste par rapport à ce que
cherchent les professionnels qui veulent s'installer. C'est-à-dire des locaux
propres à des loyers qui ne sont pas exorbitants ( NDLR,
de 195 à 650 € pour des bureaux de 10 à 45 m ²). Il y a aussi une bonne entente
entre les locataires, et le fait qu'on soit plusieurs au même endroit permet de
profiter du passage de nombreuses personnes. »
« Je me suis installée à Avallon en janvier, mais j'ai dû quitter les
locaux assez rapidement. Et sans regret, puisque je me retrouve avec des
personnes qui sont dans le même corps de métier que moi. Ça peut permettre de
se faire connaître », estime également la nutritionniste Virginie
Thomas-Latourte.
Un
avenir incertain pour la Maison
de l'image
« J'étais la première arrivée, poursuit l'intéressée. Je suis restée
environ trois mois, seule. Mais maintenant qu'il y a d'autres professionnels,
c'est intéressant. Il y a plus de passage. S'installer dans un bureau neuf,
c'est aussi agréable, pour nous, comme pour les personnes qui viennent nous
voir. Enfin, le parking est également un plus ».
La Ville loue
également un espace de 150 à 200 m² au rez-de-chaussée, depuis le printemps.
Elle devait y rapatrier, en avril dernier, la structure associative la Maison
de l'image ( lire l'YR du 22 novembre 2014). « Sans
l'engagement de sa part de louer un bureau, le projet n'était pas viable. C'est
une volonté politique qui permet aussi de faire aboutir ce type de dossier »,
souligne Laurent Trassoudaine.
Or la Maison de l'image, qui a pour vocation d'initier le grand public à
l'informatique et aux nouvelles technologies, « rencontre des difficultés en ce
moment. Elle ne déménagera pas, prévient Claude Laboureau, président de
l'association et adjoint à la Ville d'Avallon. On reste locataires car il y a
des réflexions en cours… »